La nuit s'est passée
sans incident, mais il fait froid. Notre campement est une usine,
mais tout y a été démonté. Cela devait appartenir à quelque
Allemand qui a dû prendre la fuite en emportant le plus précieux.
Nous faisons de nouveau
des travaux de défense avec abris. À proximité sont installés des
obusiers de 220, et les obus qu'ils envoient doivent faire serrer les
fesses aux boches. Chacun son tour. Le poids en est respectable 103
kg chargés à mélinite.
L'après-midi un lièvre
vient se faire assommer à coup de pelle dans nos chantiers.
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